Adopter les bons réflexes pour bien manger aux Etats-Unis

Depuis toujours, l’alimentation me passionne et à travers mes différentes expatriations, en fait, j’ai été amenée à la repenser entièrement. Quand on aborde une expatriation, la première préoccupation est : “comment se nourrir et nourrir ses enfants ? ” et surtout comment adopter les bons réflexes pour bien manger, en l’occurrence, pour bien manger aux Etats-Unis.

Les différentes phases de l’adaptation à la nourriture américaine

Première phase au début : se trouver des repères

Les premiers temps, on passe BEAUCOUP de temps dans les rayons, on épluche chaque étiquette, ou alors, on court partout à la recherche d’un produit que l’on ne trouve pas. On achète un produit et on le jette car il n’a pas vraiment le goût que l’on croyait. On cherche désespérément du pain non sucré, les petits suisses de son petit ou les lardons pour sa quiche lorraine. On a presque besoin d’un guide pour faire tomber ces pressions. Le soucis est constant et la tête vide pour préparer les repas du soir quand toute la maisonnée est rassemblée.

Don’t stress ! Just Breath ! on n’est pas loin .. il ne s’agit que d’un passage temporaire !

Le conseil : vous mettez dans votre poche une expat qui est là depuis longtemps et vous lui demandez de l’accompagner quand elle va faire ses courses. C’est tout bénéfice : 1- vous vous faites rapidement une nouvelle copine et 2-vous sautez directement à l’étape 2 en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Vous vous épargnez en fait, 6 mois de galère.

Deuxième phase : les premiers repères

Les premiers repères établis, vous pouvez donc prendre conscience qu’il faut aller au delà. On ne peut pas tout intégrer d’un coup, mais il ne faut pas perdre de vue que les Etats-Unis sont aussi le règne de la malbouffe alors il n’est pas question de prendre de mauvaises habitudes. Votre premier ennemi numéro 1 à combattre est le sucre et quand je parle de sucre, c’est TOUT le sucre. En fait démasquez-le partout et surtout partez du principe que même en petite quantité, il n’est pas bon. Faites de ce postulat votre ligne de conduite :

NO Corn Syrup !

En adoptant dès le début de saines habitudes, vous vous épargnez des années de malbouffe. Le corn syrup, doit devenir une NO ZONE. Pas de compromis. et vous ferez comme moi, en ayant banni ce bad guy dès le début, vous vous épargnez 10 ans de malbouffe sans même le savoir. En effet, le corn syrup est issus du maïs qui dans la plupart du temps est OGM. Etant bon marché, il a rapidement remplacé le sucre et a envahi la plupart des aliments transformés. Il entraîne diabète et obésité. Alors en le bannissant, non seulement, vous faites un geste écologique pour la planète, mais en plus, vous allongez votre espérance de vie. C’est tout bénéf !

Le conseil : lisez les étiquettes et soyez intransigeante même avec vos enfants qui vous réclament à corps et à cris des OREO. Je sais ça crève le coeur, mais ils vous remercieront plus tard.

Troisième phase : revenez à vos livres de recettes et cuisinez !

Et oui, la vie est dure aux Etats-Unis parce que une fois qu’on a banni de son caddie, les produits avec du corn syrup, il ne reste pas grand chose : bon je blague un peu, mais cela doit bien enlever 50% des produits d’un super marché… Alors du coup, cela peut être le moment de revenir aux fondamentaux, de ressortir son livre de cuisine et sa balance en gramme pour recommencer à cuisiner. Ben oui, à part les plats cuisinés de Trader Joe’s, Picard n’est pas là pour vous aider et Mac Do n’est pas vraiment une solution pour tous les soirs, même si le voisin d’en face en a fait sa seconde cuisine. Et puis dites vous bien que si ce n’est pas le corn syrup, il y a toujours autre chose qu’il vaut mieux éviter dans la nourriture transformée : la FDA a enregistré dans ses fichiers près de 10 000 additifs en tout genre et ce ne sont pas les produits les plus recommandables.

Le conseil : inscrivez-vous au club de cuisine locale, vous aurez ainsi pleins de conseils avisés de celles qui sont passées par là. Vous vous évitez encore 6 autres mois de galère.

Quatrième phase : allez au delà !

Et c’est là, une fois qu’on a passé ces premières étapes, que l’invisible devient source d’inquiétude  et qu’on commence à se poser plein de questions !

Est ce que c’est safe ? Dois-je manger organic (terme américain pour BIO) ? Est ce que cela change vraiment quelque chose ? Est ce que le lait est vraiment sans hormones, comment savoir si il y a des OGM ? Et les poissons, et les oeufs et ….. zut alors, trop de questions et pas vraiment de réponse …

Le conseil : on se calme ! On n’écoute pas la copine qui dit que manger organic ça ne sert à rien. On respire : le stress ce n’est pas bon non plus pour la santé.

Et là, je vous envoie un message subliminal, parce-que j’ai déjà réfléchie à tous ces problèmes !

Alors bien manger aux Etats-Unis : est-ce possible ?

Oui c’est possible, mais cela demande de s’informer car l’industrie alimentaire et surtout les lobbies qui la gouvernent, ont tout fait pour biaiser le regard du consommateur et surtout le tromper allègrement. Je sais, ce que je dis est très partisan. Mais à travers mes recherches, j’ai compris que malheureusement, il fallait être vigilant. J’entends déjà beaucoup de gens me dire : oui mais c’est la même chose ailleurs.

Oui et non ..

alors même si il y a pire, on est bien d’accord, il y a aussi des pays qui ont banni pas mal d’additifs alimentaires qui ne l’ont pas été ici. A commencer par certains colorants (Yellow 5 et 6) ou certains conservateurs dans le pain (le bromate de potassium) aussi. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, le danger est bien plus invisible dans l’agriculture : des pesticides comme l’atrazine ont été banni d’Europe depuis de nombreuses années, mais pas ici aux Etats-Unis et l’atrazine est le plus utilisé dans les cultures intensives.

Après, il faut aussi faire attention aux produits laitiers et à la viande de boeuf, qui sont susceptibles d’être contaminés par des hormones de croissances : pratiques interdites en Europe. Pas facile de s’y retrouver et quand on veut aussi se tourner vers le poisson, qui est par nature, une alimentation saine, on se rend aussi compte que le poisson organic n’existe pas !

Et pour répondre à toutes ces questions vous propose de découvrir mon nouveau livre :

Bien manger aux Etats-Unis

les bons réflexes pour une alimentation saine 

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Allez je ne vous fais pas attendre davantage et je vous propose de venir démystifier la question en visionnant ma vidéo enregistrée lors du wébinaire du 10 mai 2018

Les 5 points à surveiller dans son alimentation aux Etats-Unis

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8 Comments

  1. says: lanabc

    Très instructif comme note… C’est vrai qu’on peut espérer que les aliments bruts sont plus sains en Europe. Nous sommes dans une démarche de manger du “fait maison” le plus possible. Pas toujours facile mais on a Picard, d’autant plus que mon cher et tendre y travaille.

  2. says: Audrey

    J’ai testé les courses à Berkeley pendant 6 mois et cet article a eut un écho retentissant. Les courses étaient super stressantes et je passais un temps fou à lire les ingrédients. Heureusement qu’il y avait Trader Joe’s ça m’avait bien aidé. Avec mon mari nous avions été choqué de voir dans la liste des ingrédients d’un lait infantile qu’il contenait de la taurine 😱.

  3. says: Angelilie

    J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte, un enchantement. blog très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon univers. Au plaisir

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