School Chronicle : l’apprentissage de la lecture aux Etats-Unis !

Quand et comment apprend-on à lire aux Etats-Unis

J’ai eu l’occasion de comprendre enfin comment les enfants apprenaient à lire ici aux États-Unis.
La méthode n’est pas du tout celle du français.
Pour mes trois filles aînées, le problème ne s’étaient pas posés, puisqu’elles avaient appris à lire en même temps en français et en anglais. Là, mon petit bonhomme a appris d’abord à lire en anglais et il a eu un peu des difficultés alors j’ai dû être un peu plus derrière lui.
En effet, on a beau dire que l’anglais est une langue facile, quand il s’agit de lire cette langue, c’est vraiment difficile, notamment quand il s’agit des voyelles et de leurs combinaisons.
D’abord, il faut savoir que les enfants n’ont pas d’école obligatoire avant leurs 5 ans révolus : l’école commence avec le Kindergarten, qui est une classe intégrée à l’école élémentaire américaine et qui correspond à un pré cp.
Donc, à l’arrivée en Kindergarten, les enfants ne sont pas forcément au même niveau : certains auront été dans des preschools payantes qui les auront fait apprendre l’alphabet, d’autres auront été dans des preschools, où ils n’auront rien fait et enfin, d’autres n’auront pas du tout été à l’école, restés avec Maman avec ou sans un premier apprentissage. Les disparités sont donc énormes et les enfants ne partent pas tous avec le même bagage.
L’anglais n’est pas une langue facile à lire. Arrivés dans le secondaire, j’avais lu dans un article de la Recherche, qu’il y avait un pourcentage non négligeable d’enfants qui ne déchiffraient pas encore bien la langue. Je vous explique pourquoi.

Apprendre à lire aux Etats-Unis ?

Aux États-Unis, il n’existe pas de livre de méthode d’apprentissage de la lecture comme en France. Rappelez-vous : Daniel et Valérie, Ratus, Frisaplat … etc …
Les enfants commencent à apprendre les lettres de l’alphabet. Normalement, ils sont censés les savoir assez rapidement au début du kindergarten.
Ensuite, en même temps, ils vont commencer à associer des syllabes vraiment simples :
mat, cat, map, bat ou pot, lot, cup, kit, get, pet … 3 lettres avec une consonne au début et à la fin. Ce sont les phonics, les plus simples avec ce que l’on appelle les voyelles courtes.
Parallèlement, ils commencent à apprendre des listes de mots, que l’on appelle les sightwords : au début, c’est très simple : in it is at an a am I etc ..
et ils les combinnent pour lire des phrases comme : the hat is on the cat .. Sam and the bat are mad …
Peu à peu, les sons appris commencent à se compliquer :
les longues voyelles sont introduites : en rajoutant un e à la fin, la voyelle change de son, on passe du AA au AI … allez comprendre ! du eu au ui pour le U …
cake, late, pure
puis, les sons plus compliqués aussi en oo par exemple
boot, cook, book
ou ea
cheap, beat

 

cela se complique de plus en plus .. avec l’introduction des doubles consonnes en combinaison avec les nouveaux sons : creek, break etc.
et les listes de mots (sightword) augmentent et se compliquent :
les petits mots comme her, our, was how sont mélangés avec father, teacher, ocean, shoe … ces listes sont en fait des listes de mots dont la prononciation n’a souvent rien à voir avec l’orthographe, mais aussi des listes de mots courants (water, build, piece, person …)Cet apprentissage se fait sur deux ans en fait. En premier grade, les choses sérieuses commencent, car ils doivent passer la vitesse supérieure et augmenter le nombre de mots appris.
Toutes les semaines, ils ont ce qui s’appelle, un spelling test : une liste de mots (une dizaine), à savoir lire et écrire. La liste est donnée le vendredi, le test a lieu le vendredi d’après.
Nous avions facilement 30 à 45 minutes de travail tous les soirs, du lundi au vendredi (cours tous les jours de 8h à 3h) : je sais c’est trop.
En homework (travail à la maison) en First grade (équivalent cp), ils ont donc ces spelling tests, les listes de sightwords à savoir lire et ils ramènent en plus tous les soirs de l’école, un petit livre à lire.
Les livres sont classés par niveau en fonction de ce que l’enfant doit savoir au cours de ses deux ans.

Cette année, la maîtresse aimait beaucoup les challenges. Alors le challenge lecture était de lire 100 livres dans l’année. 85 livres sans thème (petits livres tout simples : une dizaine de pages avec à chaque fois, une phrase), et puis une liste avec un livre sur le Kansas, 4 livres de personnages célèbres (nous avons lu entre autre, la vie de Lincoln, de Colin Powell, Rosa Park et Martin Luther King.), 4 livres poétiques, un livre sur un autre pays … et 4 chapter books. Nous avons donc rempli presque tous les soirs, une liste contenant un quadrillage : les livres à lire étaient libres.

Pour les chapter books (livre avec chapitres), c’était du sérieux et cela a duré un peu plus longtemps mais nous sommes venus à bout des Magic Tree House, (cabane magique) en les lisant tous les deux. Il a fini le challenge, deux semaines avant la fin de l’année et est donc devenu officiellement Gold member. Bon, évidement, il y avait une fille et un garçon qui ont réussi à lire plus de 200 livres et qui avaient surtout fini le challenge au bout de 3 mois. La maîtresse avait prévenu, ils y arrivent tous…

C’est sur que cela l’a bien motivé. Je vous rassure, les 85 livres étaient des petits livres. En partie issus de la bibliothèque de l’école, en partie de petites boites que nous avions trouvé chez notre libraire préféré, Barnes et Noble.

Je vous raconte aussi le challenge calcul de l’année ?
Côté math, ils peuvent s’entraîner toute l’année sur un site en ligne où l’enfant est enregistré via l’école. Mais finalement c’est avec les bonnes vieilles méthodes que mon petit loup a enfin eu un déclic .. Il est revenu un jour avec une grosse enveloppe toute plastifiée avec 12 fiches, intitulées : count every 2, double, double +1, double +2, double +3, eagher eight, mighety nine, mixtup match … des combinaison dans le désordre de chiffres : alors, double + 1 cela donnait 4+5, ou 10+12 pour double +2 etc .. tous les soirs, une fiches .. voire deux .. on répétait tous les soirs de la semaine : je l’ai vu commencer à compter sur ses doigts puis progressivement c’est devenu une réflexion, puis un reflex. Il combinait ses chiffres dans sa tête et quand il a été prêt, la maîtresse l’a interrogé et il est devenu : Math wizard : un magicien des maths .. Il a eu droit à son petit trophée et son nom encore une fois inscrit sur un placard.

Mon opinion : il a été dans les derniers à finir son challenge de lecture. La maîtresse l’a vraiment aidé pour qu’il en vienne à bout. Moi, je m’y suis mise tous les soirs d’école.
Il a mis du temps à s’y mettre cette année comme l’an dernier. Pas une fois, il n’a été désespéré de voir que d’autres avaient fini leur challenge avant lui. Cela a été un objectif tout au long de l’année and we did it !.. Il était très fier.
Pour les math, il n’était pas dans les derniers.. ouf …

Je ne l’aurais pas fait comme un challenge mais comme il fallait le faire, on s’y est vraiment mis et comme je le disais cela a plus été plus un but qu’autre chose. Et maintenant ça y est, il a enfin pris en main les chapter books et commence à lire par lui même : les wimpy kids : vous connaissez ? c’est assez drôle, en fait et c’est venu remplacer les Tom Tom et Nana dont on ne se lassait pas (enfin moi un peu quand même : ras le bol de lire les bêtises de ces deux zouaves, à force ça lui donnait des idées).

Voilà, cette apprentissage de la lecture, m’a beaucoup déroutée et cela ne l’a certainement pas aidé : j’aurais eu besoin d’une méthode plus rigoureuse pour pouvoir le suivre mieux.
Pas facile pour moi aussi la prononciation : un jour, il est revenu en me disant que la maîtresse n’était pas contente car il prononçait mal un mot. Et c’est elle un jour, qui m’a dit : mais c’est bizarre, il confond of et off : vous la connaissez vous, la différence ? et bien, of se prononce ovv et off, et bien offfff. J’ai une amie qui m’a conseillée un livre pour aider à la prononciation, je me suis aperçue que j’avais encore pas mal de restes de mon anglais appris au lycée qui était plutôt du british que de l’américain et les différences sont huges !

Et vous, vous rappelez vous comment vous avez appris à lire l’anglais ?

Sources : http://www.lire-ecrire.org/analyses/a-letranger/europe-afrique-amerique/methode-de-lecture-angleterre-usa-australie.html

Merci de me lire !

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12 Comments

  1. says: Isa

    L’enseignement de l’anglais en France est catastrophique (mais peut-être l’enseignement du français aux USA l’est-il aussi ?). Nos enseignants ne sont pas suffisamment formés et parlent l’anglais avec un vague accent britannique, et encore. Il y a bien sûr des exceptions, mais il faut attendre la fac, ses lecteurs américains, anglais ou australiens et les cours de phonétique pour commencer à avoir une prononciation correcte.
    Après, je pense aussi que tout le monde doit y mettre du sien. Il me semble, dans la façon dont tu racontes les choses, que l’instit de ton loulou a manqué d’un peu de psychologie et de patience vis-à-vis de lui : l’anglais n’est pas sa langue maternelle, ce n’est pas la tienne non plus et il est normal que vous prononciez mal certains mots !
    De mon côté, j’attends avec impatience que mon loulou termine son année de CP. Il bute de moins en moins sur les mots, ne lit presque plus à haute voix (c’est fou ces étapes par lesquelles ils passent tous !). Du coup, je vais bientôt pouvoir les mettre devant la télé en VO sous-titrée. Mais il entendront des accents américains, canadiens, anglais bien sûr, alors je ne sais pas ce que ça donnera à l’arrivée côté prononciation ! ^^

    1. non, non, elle a été extra. Elle a compris et l’a pris en main en le faisant lire plus que les autres. Il a eu une coupure entre la californie et ici : en arrivant au kansas il n’a pas pu intégrer le Kindergarten et je n’ai pas trouvé de preschool qui l’aurait un peu plus aidé : du coup, il a eu une année à ne rien faire en terme académique (mais une année super quand même), du coup quand il est arrivé en KG, il a eu un blocage et n’a rien voulu savoir. En plus, il n’arrivait pas à donner un son au voyelle puisque cela change tout le temps en anglais. C’est pour cela que le manque de structure de l’enseignement ne lui a pas réussi mais à force de patience, il a eu les déclic et maintenant ça va … ouf .. merci pour ton petit mot…

  2. c’est intéressant ça. Je suis un peu en pleine reflexion également. Ma fille est en Senior Kindergarten (équivalent grande section), et ici, au Canada, elle apprend à lire. Depuis novembre, elle a chaque soir un livre à lire à la maison. Comme toi, au début, c’est une phrase par double page et c’est plus de la devinette quand tu as le vocabulaire (ce qu’elle n’avait pas), mais maintenant, ce sont de vrais livres avec une vingtaine de pages, plusieurs phrases et plus moyen de s’aider de l’illustration. Pour l’instant, elle n’a pas d’autres devoirs (pas de spelling test – qu’ont les plus grands, ni de sightwords). Et à raison d’un livre par jour, elle en est bien à 120 livres… et l’année n’est pas terminée. Alors, ok, elle était prête à lire en français, du coup, elle était motivée. Maintenant, je pense que c’est un apprentissage qu’on appelle plutot global en france, et elle ne fait pas de syllabique ; ce qui me gêne un peu… As-tu appris à ton fils à lire en français ? je crois que je vais m’y atteler pour l’an prochain, d’autant qu’on n’a pas l’intention de rester tout le temps ici. Mais pour l’instant, elle ne veut pas essayer les livres français…
    Pour l’accent, je pense que ton fils doit être presque plus anglophone que francophone, non ? En tout cas, ma fille me corrige quand j’ai un doute… et elle ne parlait pas un mot d’anglais quand on est arrivé ici au mois d’aout ! En règle générale, ils prennent très vite l’accent du coin !
    En tout cas, merci beaucoup pour cet article !

    1. ben oui, mon fils a tout son vocabulaire en anglais et parfois manque de mots en français : nous sommes ses seuls repères francophones. Il a bien quelques amis francophones qu’il voit en moyenne une fois par mois, mais du coup quand ils se voient, ils ne se parlent qu’en anglais …. Il me demande souvent la correspondance de l’anglais vers le français …

    2. says: mariel75

      ma fille ainée a fait 3 mois de CP en France puis a été scolarisé en year 2 en Nouvelle Zélande, ou elle a vraiment appris a lire. L’apprentissage la bas ressemble a ce que tu decris, et ce qui correspond a peu pres a la fameuse methode globale. En France on ne l’aime pas, parce que meme si on fait partie des ces gamins des années 70 qui ont appris avec la methode semi-globale, quand on lit, on pense encore B-A=BA 🙂 Mais il parait qu’il est beaucoup plus difficile d’apprendre a lire en anglais avec la methode syllabique.
      Ma fille ainée a donc appris a lire en anglais, et a pu assez facilement passer a la lecture en francais (meme si sa prononciation des on, an, en, ent laissait parfois a desirer).
      Aujourdhui, elle lit tres bien dans les 2 langues.

      Ma 2eme fille termine son CP en France, on va voir en aout, quand on repartira en NZ comment elle va apprehender la lecture en anglais. Cela se fera sans probleme, j’en suis sure 🙂

      Quand a la difference de prononciation, j’ai plutot appris l’anglais aux etats unis, et en nouvelle zelande la prononciation est plutot “britannique” (meme s’ils ont leur propre accent) et oui, les differences sont huges, je ne suis pas sure qu’un britannique dise ovv pour dire of.
      J’ai toujours un mal fou a faire une vraie difference entre ship et sheep, entre bear, bier, bare, , et mon vrai vrai soucis c’est beach,… que je n’ose jamais prononcer de peur de dire une betise…

    3. Merci MarieL pour ton témoignages. Il me semble que tu avais déjà fait un commentaire sur le blog disant que ton ainée préférait lire en anglais même après une seule année en NZ. Du coup, c’est suite à ce commentaire que je me dis qu’il faut que je fasse le français en parallèle. Tu me rassures en me disant que le passage à la lecture en français n’était pas si difficile.

      Au final, je me dis que même si nos enfants auront un peu plus de difficultés quand ils reviendront, ils auront tellement appris par ces changements de culture, qu’ils ne pourront qu’en sortir plus riches et plus forts. Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Arriver dans une école dans laquelle on ne connait pas la langue (donc 6h par jour à ne rien comprendre ???) ou buter sur quelques mots d’une langue qu’on connait ? Je crois que je vais attendre BEAUCOUP de tolérance et d’ouverture d’esprit de la part des instits et profs quand on reviendra en France (et je suis même instit) !

      Et sinon, vous en faites des AR entre la NZ et la France ?

  3. says: O.

    Bonjour,
    Il est très intéressant de voir les différentes méthodes, et effectivement une méthode complètement différente a dû être totalement déstabilisante car en tant que Français on ne l’a pas intégrée, on doit donc l’apprendre et l’apprivoiser en même temps que l’enfant, je suppose.
    Juste pour vous éclairer un peu sur l’histoire du “ovv” et du “off”, “of” est une préposition, et dans une phrase, on accentue toujours certains mots et pas d’autres. Il y’a donc une prononciation forte et une réduite, d’où la prononciation “ovv” (et même plus “evv” d’ailleurs), ce qui permet de glisser plus facilement sur le nom qui suivra pour l’accentuer. Un autre exemple plus facile, le déterminant “a” (un(e), en français). La version forte se prononce comme le “a” de l’alphabet (donc “eï”), tandis que la version réduite se prononce comme un “e” : “a cat” (e cat). Dans une phrase selon que l’on veut insister par exemple sur « un CHAT » ou sur « UN chat », la prononciation passera de “e” à “eï”. Idem pour « The » prononcé tantôt « The » tantôt « Thee ».
    Mais comme l’a très justement dit “Isa” tout en haut des commentaires, ça on l’apprend en fac d’anglais, avec les cours de phonétique. Et très honnêtement, l’alphabet phonétique en anglais n’est pas compliqué à apprendre, et une fois qu’on sait le lire, on sait comment se prononcent tous les mots car ils sont traduits en IPA (International Phonetic Alphabet) dans les dictionnaires. Et ça ôte une sacré épine du pied, voire une poutre, car un doute, on ouvre le dico (ou on va sur internet) et hop, on lit la version phonétique, et tout s’éclaire !
    Désolée pour le long bla-bla, en espérant que ce n’est pas trop opaque et qu’au contraire ça aura été “crystal clear” 🙂

    1. merci pour ce cours de phonétique.. c’est très interessant … Non, je savais lire l’anglais avant lui, mais ne savais pas le pourquoi du comment.. et ce que vous dites est vrai pour le a ei, sauf qu’aux US, il se dit tout le temps ei .. différence british US english.. et ça aussi, il a fallu gérer car dans nos lycées français, on apprend plutôt le british que l’américain .. ça je m’en suis rendue compte en arrivant, il y a 6 ans quand j’ai pris des cours d’anglais : le prof a commencé par changer ma prononciation des mots et après à m’introduire du vocabulaire que je connaissais en british mais pas en américain ..

    2. says: O.

      Ah ah je me doute que vous saviez lire l’Anglais avant votre fils, mais je parle de la méthode qui vous était étrangère et que du coup vous avez découvert et dû apprivoiser en même temps, alors que ça chamboule votre vision traditionnelle de l’apprentissage de la lecture. Enfin, je pense que si c’était moi ça m’aurait déstabilisée de devoir apprendre cette méthode (sans ce dire : mais c’est quoi ça ? c’est pas la bonne manière !) 🙂

      Merci pour l’info sur la prononciation du ‘ei’ aux USA. En août nous ferons notre premier trip aux USA (Boston-NYC-Philly-DC), j’aurais donc tout le loisir de me pencher sur les différences de prononciation. Mais avec toutes les séries en VO qu’on regarde je n’ai jamais fait attention à ce “ei”. C’est pas un accent régional du Kansas ? 🙂

    3. ben oui .. ça surprend souvent .. mais je pense que cela va vous suprendre .. c’est vrai qu’il y a un accent : c’est surtout que sur la côte est au nord, leur accent se rapproche de celui de l’Angleterre .. Il n’y a qu’à entendre quand ils disent : Boaston … c’est projeté .. mais j’écoute souvent la radio national et c’est bien le ei qui est utilisé .. et pourtant ces journalistes sont souvent d’un peu partout … quant à la méthode, ça a été la même pour ma 3eme et j’y avais moins fait attention, car elle a appris beaucoup plus vite …

  4. says: Luce

    Mais alors comment apprendre à lire en anglais américain comment un enfait sait qu un A va faire un AA ou bien un EI ou bien un schwa ? J ai l impression qu il faut apprendre la phonetique de chaque mot qui existe et ça rend la chose hyper difficile.. avez vous des nouvelles méthodes depuis ou pas du tout ?

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