Bilan de 6 ans d’expatriation aux Etats-Unis #Les amitiés de France

Troisième de la série, je viens dresser un petit bilan de nos 6 ans d’expatriation aux Etats-Unis. Cette fois-ci, je vous parle des amitiés que nous avons laissées en France.

6 ans après, que sont devenues nos amitiés en France ?

1-ce que l’on prévoit

Quand on part, quand on se quitte, on espère que rien ne changera dans nos amitiés, on espère que tout restera pareil. On se promet de venir se voir, de s’écrire et de garder le contact. Mais qu’en est-il vraiment ?

2-De notre côté

On arrive quelque part, et c’est toujours la même claque : on se sent très seuls, en quête de la moindre amitié. Pour estomper le choc, on raconte… On a ce besoin de raconter, de se raconter et de donner des nouvelles.
Je crois qu’il faut bien le noter, mais la population expatriée est certainement une des plus connectées.
On se créé un compte Facebook, on poste 3 phrases par jour : le moindre étonnement est consigné, on rajoute 25 photos par semaine, jusqu’à étouffer ses relations.
Skype : on se créée des rendez-vous, certains se créent un compte exprès pour nous.. mais au bout de deux fois déjà, on a perdu l’habitude.. au bout de 6 mois, il n’y a plus que les rendez-vous hebdomadaires avec les grands-parents qui sont réguliers.
le blog : ça c’est bien un truc d’expat : on raconte, on raconte … et au bout d’un moment, si le blog est privé, on se rend compte qu’il n’y a plus que maman et Belle-maman qui se plongent tous les jours dedans. Si il est public et qu’on devient un pro du blog, on attire des lecteurs et le dialogue s’installe avec eux (merci mes chers lecteurs). Certains inconnus deviennent des relations amicales. Quant aux amis, on n’ose même plus leur parler de notre blog où on raconte notre vie : ils n’en peuvent plus de notre blog et ils n’en peuvent plus de s’excuser de ne pas le lire… Il n’empêche qu’en attendant, ils ont accès à notre vie et que nous de notre côté, ça fait longtemps qu’on ne sait plus rien d’eux.
Les cartes de vœux : force est de constater que le courrier n’est pas très dense .. rajouté à cela des factures électroniques et c’est désespérément une boîte aux lettres vides qui nous accueille à chaque passage du facteur. Et même en envoyant 30 cartes de vœux outre-Atlantique chaque année, le butin de retour reste maigre. On continue encore un an ou deux puis on finit par laisser tomber l’option.. tant pis, on se rabattra sur le mail collectif, c’est vrai que le numéro de notre rue est un peu compliqué à écrire.

les amitiés en expatriation

Le constat

Très rapidement, on se rend compte que après quelques mois, l’euphorie de l’au revoir s’estompe. Moins de nouvelles, puis peu à peu, plus rien….

Les promesses de venir nous voir :

Les visites d’amis ou de cousins, depuis 6 ans, doivent bien se compter sur les doigts d’une main.

L’été arrive et personne ne pointe son nez. 3 ans cela passe vite, et les projets de venir nous rendre visite, sont remis à plus tard, d’une année sur l’autre. On construit la piscine, un bébé arrive, ou alors un autre voyage est prévu ailleurs…
L’attrait de la région n’y fait rien : San Francisco était une région à voir mais le voyage était long et cher. Les 3 ans arrivent vite et du coup, les visites annoncées ne voient plus le jour. Et pourtant nos photos ont donnée envie et les voilà qui arrivent alors que nous avons déjà quitté la région.
Quant à Kansas City, je ne vous raconte même pas .. Ce n’est pas pour rien que cette région s’appelle l’Overflying country. Et puis, il fait trop froid en hiver et trop trop chaud en été.. et il n’y a pas de vols directs … SNIF …
Les arguments avancés : trop loin, trop cher, pas le temps ..
Les solutions à proposer :
Glisser sans en avoir l’air, une petite phrase en parlant de certains avantages à prendre un vol pas cher. On ne sait jamais l’argument peut porter.

Les conseils

Ne pas perdre espoir, parfois ce sont des gens auxquels, on ne s’attendait pas qui viennent et  quelle que soit la personne qui se pointe, c’est toujours une fête. Et là, il y a une certaine complicité qui se révèle.

Provoquer la rencontre : à nous de trouver le bon moment pour venir les surprendre une après-midi de visite en France, entre deux aller-retours entre l’aéroport, 3 rendez-vous de dentistes, et une réunion de famille. Cela fait chaud au cœur, même si on se transforme en moulin à parole à vouloir raconter toujours et encore notre choc culturel. On essaye de stopper et de prendre à la volée quelques nouvelles pour essayer de suivre : 3 ans sans nouvelles, c’est pas toujours évident à rattraper.

Ne pas sombrer dans l’aigreur et la rancœur : ça ne sert à rien, en tout cas, cela ne fera pas venir nos amis. Mais quand même ravaler ses larmes et manger son point.. c’est comme ça … de toute façon, on ne peut pas vivre dans l’attente perpétuelle.

Ne pas sombrer dans la frustration : donner des nouvelles et ne jamais en recevoir, oui, c’est dur .. Tant pis, il faut savoir trouver d’autres ressources intérieures pour apprécier l’instant présent : après tout, c’est bien cela le plus important.

Arrêter ou continuer de leur dire qu’ils sont les bienvenues … à vrai dire, ils le savent et à la longue ça lasse d’entendre toujours les mêmes excuses bidons. Non, cela ne les botte pas de venir découvrir l’Amérique profonde, prendre l’avion et faire un voyage de 15 heures. Et puis, si il fallait recevoir tout le monde, on ne s’en sortirait pas .. allez on garde espoir .. un jour viendra … peut-être …

6 ans c’est long.. 6 ans c’est assez pour s’oublier. On ne s’écrit pas forcément.. et avec une vie faite de départs, pas toujours évident de maintenir nos amitiés. Ces amitiés auront résisté à nos premiers départs.. mais ce sont estompées à mesure que nous partions, revenions et restions. Les retours tous les ans l’été, n’ont pas vraiment permis de les maintenir : le temps était compté et se voir juste une après-midi, une fois tous les deux ans avec ce sentiment d’être toujours en train de courir pour voir tout le monde.
On a essayé les premières années… et maintenant, nous nous sommes construits en dehors de ce que nous avions laissé. C’est comme si il y avait eu un tournant, un moment, où nous nous sommes dit que finalement, ce que nous avions laissé derrière, était bien derrière nous. On me l’avait bien dit : au delà de 5 ans de vie ailleurs, le retour est difficile à tous points de vue.

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37 Comments

        1. says: Isabelle de FromSide2Side

          oui mais c’est New York : 6 h d’avion, des billets pas chers .. et plus accessible .. et c’est New York quoi ! un peu comme Miami, les palmiers en moins.. ça fait plus rever que Kansas City .. voilà : j’en connais aussi qui sont venus à New York …

  1. C’est pas facile en effet…pour ma part je suis assez surprise car en deux ans beaucoup de personnes sont venus me voir ce qui me fait plaisir. Mais je sais tres bien que l’attrait de la Floride et le fait d’etre sur la East Coast y sont pour quelquechose. Par certaine que j’aurais eu autant de visites si j’etais dans l’Amerique profonde egalement….

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      he oui, rajoute à cela, un hiver clément et un été pas trop chaud, et beaucoup moins loin, c’est toujours moins d’obstacles …

  2. says: AdA

    Au bout de 8 ans ne perdurent plus pour moi que des liens sur Facebook, à part pour une personne. La famille exceptée, nous n’avons eu que deux visites ‘amicales’ dans les premières années. Comme nous ne savons jamais quand nous rentrerons en France, nous ne prévoyons rien et, une fois en France, on a plus l’envie de se poser que d’aller faire le tour de personnes que nous ne reverrons plus : elles ne donnent que très peu de nouvelles, et ne font aucun effort, ni pour nous voir (aux USA, mais même faire 300 kms en France leur est insurmontable) ni pour maintenir un réel contact. Bref, ce furent des amis, ce sont maintenant de vagues connaissances.
    Mais c’est aussi lié à la situation : si vous partez seulement 2 ans et que vous rentrez en France, vous pouvez reprendre facilement où vous en étiez restés, au bout de 8 ans, sans réelle perspective ni envie de rentrer en France, les liens se sont distendus, chacun a fait sa vie de son côté et maintenir des véritables liens relève d’un effort que l’expatrié est prêt à faire mais pas ceux restés en France.

  3. says: Véro

    C’est clair que c’est dur d’être loin, mais ce post aurait pu aussi être écrit par quelqu’un qui vit en France : les boites aux lettres vides, les gens qui ne donnent pas de nouvelles, les gens que l’on ne voit que tous les ans ou moins… Tout ça pour dire que même si vous, vous avez la distance et le prix du billet en plus, c’est un peu pareil par ici aussi. Chacun est dans sa bulle et chacun vie sa vie avec les gens du quotidien. Et c’est sur que c’est dommage. Mais faut pas hésiter à donner des nouvelles aux gens qui comptent.

    Alors effectivement, il ne faut pas sombrer dans la rancoeur et garder espoir parce que les bonnes surprises il y en a toujours.

    Bon et puis moi je vais revenir, c’est sûr ! Et aussi, faut qu’on se refasse des skypes plus régulièrement parce que ça, ça ne va pas du tout !!! 😉

    Bisous ma grande soeur chérie qui me manque ! 🙂

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      mais oui .. je sais : et j’ai toujours à l’esprit notre “expatriation à Lyon”, où les parents ont maintenu les liens en provoquant les rencontres, chaque fois qu’ils remontaient sur Paris, alors que tout le monde passait sous nos fenetres lors des vacances de ski et d’été sans faire les 3 km qui les séparaient du tunnel de Fourviere .. Les excuses étaient les mêmes.. Je sais bien … bon, et je sais que tu lis mon blog … bisous

  4. says: JOSEPH ODILE

    Tout à fait d’accord avec Véro ; en lisant ton article je pensais exactement à tout ce qu’elle a écrit. Même avec les amis lyonnais si je ne téléphone pas, pas de nouvelles. Mais il arrive, quand même qu’après avoir perdu de vue des amis pendant 10, 30 et même 50 ans on puisse se retrouver avec beaucoup de bonheur ; c’est ce que je suis entrain de vivre avec mes copines de classes…
    J’ai rencontré quelqu’un qui part 3 mois chez son fils en expat au Brésil… Amors chiche, je viens 3 mois ?

  5. says: ifeelblue

    je me reconnais COMPLÈTEMENT dans tous les points de ton article, c’est exactement ça. Six ans aussi que je suis en Amérique du Nord (Canada pour moi), et c’est la même chose. Il y a quelques bonnes surprises, des amitiés qui ont résisté au temps et à la distance, mais elles sont très très rares.

  6. says: Marinouchka

    Cela ne fait que 2 ans qu’on est parti, mais je me reconnais totalement dans ton message ! J’avais même commencé à écrire sur le sujet, mais j’étais trop mauvaise, alors que le ton de ton article est parfait : ni trop déprimant, ni trop méchant 🙂
    Nos meilleurs amis ont fait le déplacement, mais n’ont jamais lu un post du blog. Pour le reste, on a un peu de tout : ceux qui avaient promis de venir, mais qui trouvent des excuses bidons(du genre, c’est trop cher quand à côté ils dépensent 3 fois le budget dans d’autres vacances), ceux qui nous ont carrément zappé du jour au lendemain, ceux qu’on avait soutenu à mort lors de leur propre expatriation et qui ne font aucun geste maintenant que les rôles sont inversés, ceux qu’on voyait tout le temps en France et qui nous ont difficilement consacré une soirée quand on est rentré 1 mois et demi…Bref, c’est vraiment le côté déprimant de l’expatriation !
    Heureusement à côté, il y a ceux qu’on attendait pas et qui profitent de leur voyage pour nous rendre visite, il y a ceux qu’on revoit comme si on ne s’était pas quittés (alors que ce n’étaient pas les plus proches) et puis surtout, il y a les amis qu’on se fait sur place !
    Et puis, pour me réconforter, je me dis que c’est surtout ceux qui nous ont rayé de leur vie qui y perdent ! Tant pis pour eux, ils passeront à côté de magnifiques endroits avec guide et hôtel gratuit ! ;-p

  7. says: Sophie

    C’est si vrai ce que tu racontes! Cela fait 3 ans et demi que nous sommes au Texas et seuls nos parents respectifs sont venus nous voir (au début). Les deux premières années, j’ai du envoyer une quarantaine de cartes de vœux, les réponses se comptaient sur les doigts d’une main.

  8. Clairement mon commentaire ne sera pas original… Je me retrouve presque complètement dans ton article que je trouve magnifiquement bien écrit by the way!

    La différence dans mon cas, c’est que l’euphorie n’a pas duré plus de 2 mois.
    Deux mois c’est le temps qu’il a fallut pour n’avoir presque plus aucune nouvelle de la France malgré les emails envoyés regulièrement.

    Seuls restent les contacts avec ma maman, ma nièce et ma meilleure amie.
    A J+3 mois, Le choc a été très rude pour moi. Une semaine pour accepter et digérer. Mais depuis ce jour, j’ai tourné la page et comme tu le décris : ceux que j’avais laissé derrière, appartiennent à derrière, je me concentre sur le “ici et maintenant”!

    Merci de partager cet article avec nous!

  9. says: sandy

    Moi non plus, je ne serai pas très originale mais, tout ce que tu as écrit, j’aurais pu l’écrire dans mon blog !
    J’ai passé 5 ans “expatriée” en Martinique. Certes, la destination a attiré quand même quelques amis et quelques membres de la famille mais rien à voir avec tous les “on viendra vous voir” qu’on avait récolté avant notre départ !
    4 mois que je suis de retour en métropole et c’est dur de reprendre contact avec toutes ces personnes avec qui on n’a plus grand chose à partager…; Mon blog? ils n’y sont pratiquement jamais allé dessus, FB, ça ne les intéresse pas …. Alors, on s’éloigne, on se perd, et on crée de nouvelles relations sur place….et c’est quand même ça le bon côté !
    En tout cas, j’ai profité qu’on était près des US et j’ai eu la chance de me rendre à SF et je pense que tu as eu beaucoup de chance de vivre là bas car c’est une ville formidable !

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      oui, je sais la chance que j’ai eu d’habiter dans la région de SF … merci pour ton témoignage .. je sais le retour n’est pas toujorus facile ..

  10. says: Stéphanie

    5 ans… Combien de fois on a entendu ce chiffre depuis le début de notre aventure d’expatriation ? Combien de fois on nous a dit que c’était le point de “non-retour” ?
    Pour l’instant, avec un départ prévu pour 2 à 4 ans, on sait que nos très bon amis vont nous attendre. Mais si l’aventure se poursuit, qui nous restera ? C’était une de mes grandes craintes pour partir. Les autres avancent, nous aussi. A nous de les retrouver ou de rencontrer d’autres personnes.

  11. says: mariel

    Hahaha, c’est ca 🙂
    Pour nous l’euphorie a été de tres courte durée: les promesses de venir nous voir on été tres peu nombreuses, le prix du voyage et la durée d’à peu pres 30h (en comptant les escales) ont fait fuir tous le monde, nos familles inclues.
    Je ne skype qu’avec ma mère et mes beaux parents, et meme eux ne lisent pas mon blog….
    Quand à FB, j’ai voulu poster une photo l’autre jour alors que j’etais à la plage, et mon mari m’a dit agacé: mais arrete!! tous le monde s’en fout. Ahem… Bon il avait pas tort 🙂

    Mais ca ne me démoralise pas. Je sais que c’est à celui qui part de faire des efforts, c’est lui qui a laissé les autres, alors il faut qu’il soit indulgent. J’envoie regulierement des mails groupés, je continue a garder le contact, a nourir cette petite flamme qu’est l’amitié.

  12. says: Nath

    Ce que je lis dans ton article ne me surprends pas tant que ça !
    J’aurai même envie de dire que j’ai déjà constaté la même chose … juste avec un éloignement de quelques centaines de kilomètres, et même parfois moins d’une centaine de km ! La déception est pourtant bien là ! Je n’éprouve aucune rancoeur pour personne, que se soit “amis” ou ou famille … C’est la vie ! je pense juste que: ” Loin des yeux, loin du coeur ! ”
    Skype, ou les réseaux sociaux n’y changent rien… du moins pour beaucoup. (Quand on s’entend dire: ” J’ai autre chose à faire que de rester sur l’ordi !!!” … “Ah, d’accord … c’est juste moi, derrière l’ordi, qui voulait des nouvelles, et donner des nouvelles des enfants aussi !!!)
    Les visites des amis (ou famille) sur une année, se comptent donc sur les doigts d’une seule main, pour ceux dont les liens d’amitiés subsistent … ceux qui restent ! Et comme nous vivons sur la côte d’Azur, elles sont concentrées sur juillet/août ! 😉
    Qu’en serait-il si nous habitions dans une autre région ???
    Nous avons un projet d’expatriation aux US. Au début, quand on pesait le pour et le contre, en première position dans la colonne des éventuels arguments “contre” : on se souciait de s’éloigner de tout le monde, etc … ça serait dur, destabilisant, difficile à gérer, etc … !!!

    Mais, au final … nous le vivons déjà actuellement ! Tout en étant bien conscient que le fait d’être en plus dans un pays étranger, doit être un peu plus compliqué.

    Bref, notre vie se construit donc, au fur et à mesure des rencontres, des activités, des centres d’intérêts communs … et certaines sont vraiment de belles rencontres ! L’avenir nous dira la suite …

  13. says: dom

    tu sais Isabelle, je ne suis pas expatrié mais je viens à Kansas City depuis 4 ans et je retrouve certains de tes sentiments car lorsque je reviens en France tout le monde me demande comment c’était, je peux leur montrer des photos mais je ne peux leur faire passer les émotions et les sentiments ressentis car pour moi ces photos sont bien plus que des images en fonction des personnes rencontrées là et des conditions dans lesquelles je les ai prises et donc une certaine incompréhension ou indifférence se fait jour car il y a un trop grand décalage et j’ai du mal à dire que je trouve certaines choses grises quand tous veulent voir du noir ou du blanc dans mes propos ou mes photos si bien qu’à chaque fois je montre de moins en moins de documents et garde pour moi ce que je ne veux pas voir abîmé. En tout cas j’espère te revoir la prochaine fois (dans 1 an en principe) et j’emmènerai peut-être ton mari à la NASCAR.

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      merci dominique de ton petit mot .. oui, le décalage s’amplifie à chaque fois, c’est sur .. surtout que toi tu vois les US par un côté que peu voient … à bientôt …

  14. says: rochereul

    Après 20 ans d’Allemagne et deux ans de States :
    – c’est à l’expat’ de maintenir les relations. Les autres, leur vie continue, il manque quelqu’un mais tout le reste reste pareil. Donc ils nous oublient vite.
    – Nous on arrive, tout est nouveau et on a personne à qui parler ! Donc ils nous manquent encore plus.
    – les vrais amis seront toujours là, même si on est loin.
    – c’est plus facile aujourd’hui qu’en 1990. Il n’y a pas que Facebook ! Je whatsapp’ régulièrement avec des copines. Et je poste mes vidéos sur Youtube pour la famille. Et comme Skype ne coute rien, on peut parler 2h avec un pote sans regret !

    PS : j’ai toujours des contacts avec une copine de promo (1989) et j’ai eu en 2 ans plus de visites ici que je n’en ai eu en Allemagne !

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      super, c’est bien : heureusement, qu’il y a des contre exemples … oui, c’est plus facile qu’il y a 10 ans c’est clair .. et avec facebook, ça maintient les liens sauf avec ceux qui n’y sont pas .. mais quand en plus on ne rentre pas forcément tous les ans en france, cela devient compliqué … où êtes vous aux US ? à New York ?

    1. says: Isabelle de FromSide2Side

      et oui, la east cost : cela change déjà la donne : moins de décalage, moins d’avion, le prestige de la ville … ma tante qui avait habité 3 ans à DC en 86, n’avait pas désempli et c’était même génant pour elle car il y avait plein de gens dont elle n’avait plus entendu parlé depuis longtemps qui venaient chez elle … Bon, en tout cas, c’est un très chouette endroit pour habiter .. On habiterait à New York, il y en a qui seraient déjà venu nous voir .. Kansas City ne fait pas rever .. dommage car c’est quand même très sympa …

  15. says: Miss figolu

    Merci pour cet article.. je suis partie vivre en Angleterre 1 année et ça a suffit pour écrémer mes amitiés comme j’aime le dire… je remets ça l’année prochaine avec le canada… Rebelote, affaire à suivre !
    Pour les visites.. nous entendons le meme discours mais nous verrons ! Peut etre que je suis mauvaise langue, peut etre que j’en attends trop, …
    Pas besoin de partir au bout du monde pour ressentir ça je pense. a partir du moment où l’on chamboule le quotidien de notre entourage en nous éloignant de quelques 100aines de Km… les relations changent… :'(
    C’est triste mais on s’en fait de nouvelles et le net/blog apporte son lot de véritables amitiés également !

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