They call it Frisco : de Russian Hill, Fort Masson jusqu’à la Marina et retour !

Yes, they call it Frisco, parce-que San Francisco est une ville unique et qu’en plein été, surtout en plein été, il peut y faire froid. Alors, qu’à seulement 20 km au sud dans la péninsule, il fait déjà un bon 30°C, ici, il faut les pulls et les Kway pour résister. Nous le savions alors nous n’avons pas hésité ce jour-là à venir affronter le brouillard de San Francisco. Nostalgie, nostalgie, c’est bien vers Lombard Street que nous nous sommes dirigés : la descente en voiture s’imposait juste avant d’aller se garer dans le quartier.
La voiture garée en dessous à 90° dans la pente, nous remontons à l’assaut en bravant les foules. Lombard sous le brouillard, mais avec les fleurs.
Nous renouons avec Frisco et nous repartons vers un chemin déjà emprunté .. en s’éloignant de Lombard, il n’y a déjà personne … et pourtant, il y a tant de trésors à San Francisco…
En longeant Hyde et en redescendant vers Union Street : Tournant à gauche sur Green pour passer devant des maisons des années 1885, une ancienne caserne de pompier et une maison orthogonale.
Et quand on tourne sur Leavenworth, la pente est vertigineuse avec une voie d’accès directe sur la sinistre Alcartaz. (Précision : Leavenworth est un fort à la frontière du Kansas et du Missouri pas très loin de chez moi).
Je me rappelle avoir fait ce chemin avec une poussette … j’avais dû ce jour-là, muscler mes bras pour lutter contre la pente : braver la pesanteur plutôt que l’apesanteur…
Et puis sans même chercher nous retrouvons cette petite allée, rendue célèbre par le livre de Amistead Maupin : “les chroniques de San Francisco” : Macondray Lane : une parenthèse dans les tumultes de la villes : un havre de paix, où on aimerait bien se poser.
Cette ruelle a en fait le nom de Barbari Lane dans le livre qui s’appelle en anglais :” Tales of the City”.
De l’autre côté, on débouche sur un escalier de bois vertigineux sur Jones Street… la vue y est toujours brouillardeuse mais plongeante sur Telegraph Hill.
Ensuite, c’est pause dans notre petit restau-bistrot-tratoriat préféré pour un déjeuné à l’heure américaine 11h30 : Caffé Sapore à l’angle de Taylor et Lombard : on y mange des salades, sandwiches préparés par le chef.
Restaurés, nous repartons vers le nord en passant par le quartier le plus touristique de San Francisco : Fisherman’s Warf, nous ne nous y attardons pas .. nous continuons en longeant la baie. C’est animé et ça tranche avec le calme des rues de Russian Hills.
Passage éclair devant Ghirardelli, du nom du chocolat : la fabrique y avait démarré au moment de la ruée vers l’or dans les années 1850. Elle a été convertie, depuis, en centre commerciale depuis.

Le brouillard est toujours là et nous partons le long du quai .. il semble cependant se dissiper.

C’est sur, on est loin des paysages de cartes postales.

Et pourtant, en arrivant de l’autre côté après la monté au dessus de Fort Masson, la forme des nuages se dessine.
Et sans même le savoir, nous arrivons à la Marina où se prépare un événement important :
L’America’s Cup ! Course à voile : évènement sportif de taille qui va durer plusieurs mois.
Vous avez vu le petit bonhomme qui se cache en bas à droite ?
Mais loin de ce futur tumulte, le mari et le petit loup se paient une séance de méditation au dessus de l’eau et en face d’Alcatraz, tandis que pour moi, c’est un Nespresso sinon rien …

L’heure du retour sonne juste au moment où le soleil prend l’avantage…

Un passage devant le terminus du Cable Car… où un employé tourne à la main la voiture sur un plateau tournant..
et en regagnant la voiture, un dernier aperçu sur Lombard : la rue est toujours aussi encombrée et les alentours vides … et sous le soleil, les couleurs ressortent.
Puis pour repartir, le plaisir de conduire dans les rues de San Francisco, la frousse qui saisie quand on arrive au croisement d’une rue où l’on ne distingue pas le bas … C’était sur Filbert : la rue la plus pentue de San Francisco avec un maximum à 31% ..
Après, nous quittons San Francisco en traversant Financial District via Market Street vers la 101 (One O One), direction Silicon Valley où nous logeons… le paysage a changé, l’esprit est toujours là…
suite demain pour une autre balade…
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8 Comments

  1. says: Flo

    En fait le titre original des Chroniques de SF est “Tales of the city” pas “San Francisco Chronicles”, mais moi aussi j’adore cette rue !

    Très sympa le gif !

  2. says: Anonymous

    Frisco et son brouillard magique, moi ça me me coupe le souffle à chaque fois tellement c’est etonnant….bon séjour ici!
    Lara

    1. merci .. tu y vas bientôt ? il y a des très bon sandwish (au saumon et avocat) ou des salades.. toujours très fraiches… il y a aussi dans d’autres endroits, les bistrot La Boulange : très bons aussi …

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